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Rapport du GIEC : la crise climatique s'accélère

Dernière mise à jour : 31 mars 2022

5 mars 2022


Le constat du rapport du GIEC est en fait bien plus alarmant que celui du précédent, qui date de 2014. Il décrit les effets dévastateurs des changements climatiques d’origine humaine qui, désormais, sont souvent irréversibles. Il nous explique aussi pourquoi il est urgent de nous adapter. L’humanité s’enfonce dans la crise climatique à un rythme plus soutenu qu’elle ne le croyait. Et le temps pour s’y adapter s’égrène tout aussi vite.


Les impacts du réchauffement climatique sont plus rapides et plus importants qu’on ne le croyait jusqu’à maintenant et la courte fenêtre pour s’y adapter se refermera rapidement, prévient le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) dans un nouveau rapport.


« L’étendue et l’ampleur des impacts des changements climatiques sont plus importantes qu’estimées dans les précédentes évaluations », affirme le document, publié lundi.


Des pénuries d’eau à l’insécurité alimentaire, en passant par l’acidification des océans et l’augmentation de certaines maladies, les changements climatiques ont déjà infligé à la nature et aux humains des pertes et des dégâts, parfois irréversibles.


Les chercheurs notent qu’entre 3,3 et 3,6 milliards d’humains vivent déjà dans des contextes qui sont hautement vulnérables au changement climatique. C’est presque la moitié de l’humanité! le rapport précise que cette vulnérabilité varie substantiellement d’une région à l’autre en fonction de facteurs socio-économiques, mais aussi historiques comme la mauvaise gouvernance et le colonialisme.


Quant aux espèces animales, environ la moitié se sont déplacées vers les pôles ou sont montées en altitude, ajoute le document.


« La crise climatique n’est plus à nos portes ; elle est entrée », résume Catherine Abreu, directrice générale de Destination Zero, une organisation environnementale qui travaille à l’accélération de la transition énergétique mondiale.


Les canicules, les sécheresses, les feux de forêt et les inondations chamboulent de façon omniprésente le bien-être quotidien des gens.


Le portrait est « clairement pire » qu’on le croyait, observe Eddy Pérez, directeur de la diplomatie climatique internationale au Réseau action climat Canada et chargé de cours à l’Université de Montréal.


Inévitable hausse

Une augmentation de 1,5 °C de la température planétaire – qui devrait survenir d’ici la fin de la décennie selon le précédent rapport du GIEC – entraînerait à court terme, soit d’ici 2040, une « inévitable hausse » des aléas climatiques et de multiples risques pour les humains et les écosystèmes, prévient le rapport.


L’augmentation de la fréquence, de la durée et de la gravité des évènements climatiques extrêmes provoquerait un risque élevé, voire très élevé de perte de biodiversité dans de nombreux écosystèmes, détaille le rapport.



Réduire les GES maintenant

Réduire rapidement et drastiquement les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont donc « le seul moyen de limiter les dommages qui s’accéléreront à mesure que les températures augmenteront », indique Catherine Abreu.


Efforts insuffisants

Pour l’heure, les cibles de réduction des émissions promises par les pays dans le cadre de l’Accord de Paris nous mènent vers un réchauffement de 2,7 degrés Celsius, bien au-delà du seuil critique de 1,5 degré. Et ça, c’est si les promesses sont respectées


« Nos efforts ne sont pas suffisants », a résume Delphine Deryng, coauteure du rapport, chercheuse invitée à l’Université de Humboldt de Berlin et diplômée de l’université McGill.


« Je dirais qu’il faut doubler, tripler les efforts, et surtout avoir du soutien économique et institutionnel », a-t-elle ajouté.


Combattre les canicules par la seule climatisation des immeubles n’est pas viable à long terme, étant donné la quantité d’énergie nécessaire.


Lutter contre les changements climatiques est un investissement, dans le sens le plus pur du terme. Certes, des crises majeures secouent le monde. Face à une guerre qui fait rage en Europe et à une dégradation persistante du pouvoir d’achat des citoyens, on remarque que la crise climatique est mise sur la ligne de touche. C’est une erreur, car tous ces problèmes sont liés. La crise climatique englobe les autres




EN SAVOIR PLUS

  • 270 = nombre d’auteurs du rapport, provenant de 67 pays. SOURCE : GROUPE INTERGOUVERNEMENTAL D’EXPERTS SUR L’ÉVOLUTION DU CLIMAT

  • 34 000 = nombre de références scientifiques citées dans le rapport SOURCE : GROUPE INTERGOUVERNEMENTAL D’EXPERTS SUR L’ÉVOLUTION DU CLIMAT


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